Les infrastructures sous-marines d’internet
Aujourd’hui nous avons l’impression que toutes les connexions sont virtuelles, sans fils et sans tuyaux mais en réalité NON ! Pour accéder à vos réseaux sociaux préférés (et suivre les actus de NEXAGO ????), il faut des infrastructures dans le ciel, sur terre et sous la mer. En effet, les câbles sous-marins, partie immergée et invisible d’internet sont indispensables au bon fonctionnement du réseau. Ils représentent 99% des échanges de données intercontinentaux et sont devenus des enjeux pour les Etats, services d’espionnage ainsi que pour les Géants du Web.
Des flux de données de plus en plus conséquents
Les ¾ du trafic internet actuel passe par Marea, le plus grand câble déployé par Microsoft et Facebook en 2017 entre Virginie aux Etats-Unis et Bilbao en Espagne. Avec ses 6 400 km, il s’agit du plus puissant parmi les 428 qui connectent le monde.
Actuellement, plus d’1,3 millions de kilomètres de câbles traversent les océans, soit l’équivalent de 32 fois le tour de la Terre contre seulement 200 000 km en 1900. De quoi être acCABLÉ ????! Mais ceci est expliCABLE (pas mal les jeux de mots ?!) : en 1992, 100 Go de données circulaient par jour contre 26 600 Go par seconde en 2016. Merci l’explosion de la bulle internet des années 2000 !
De plus, les câbles sont devenus un enjeu majeur de puissance. En effet, les Etats-Unis sont au cœur des échanges car 80% du flux de données transitent par leur territoire. La NSA, agence des écoutes américaines a profité de ce statut pour créer les « Five Eyes » afin de surveiller les données échangées et récupérer des informations anti terroristes, politiques et économiques.
J’espère vous avoir éclairé sur les dessous d’internet et du trafic de données, retenez que ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les câbles qu’ils n’existent pas ! Retrouvez également plus d’informations sur l’impact environnemental de toutes ces infrastructures dans notre article sur la pollution numérique ????.